Yasser Arafat : le combat d’une vie entre guerre, paix et tenacité

Si tu veux comprendre la Palestine et pourquoi les gens du 93 se reconnaissent parfois dans ses luttes, faut parler de Yasser Arafat. Ce gars-là, c’est une légende un peu comme dans la street : parti de rien, il a mis tout le monde d’accord et s’est battu malgré les galères, les trahisons, et les regards de travers.

Le parcours atypique d’Arafat

Né en 1929 au Caire dans une famille palestinienne, Arafat a très vite su que sa vie serait rythmée par le combat pour un peuple sans terre. Dès jeune, il voit les colons prendre la Palestine, la Nakba de 1948, les familles qui fuient… Ça marque. Diplômé ingénieur, il part au Koweït mais garde la vibe révolutionnaire : en 1959, il crée Fatah, la future locomotive du mouvement palestinien. À force de détermination, il prend la tête de l’OLP en 1969, l’organisation qui réunit tous ceux qui rêvent d’un État palestinien.

Entre guerre et diplomatie

Arafat, c’est le keffieh sur la tête, la parole qui claque, la vie dans les camps et les réunions mondiales. Il a longtemps parié sur la lutte armée. Mais il comprend aussi que brandir l’étendard de la paix pourrait en faire plus pour sa cause. Aux Nations Unies, il balance tout : “j’ai un rameau d’olivier dans une main et un fusil dans l’autre”. Pas un cliché, juste son quotidien.

Dans les années 1990, il signe les Accords d’Oslo, serre la main d’Israéliens, reçoit le Nobel de la paix… mais le rêve d’une Palestine libre reste fragile. Les colons grignotent la Cisjordanie, Gaza s’asphyxie. Arafat, malgré tout, reste la voix des sans-voix jusqu’à sa mort en France, en 2004. Il laisse derrière lui une cause vivante, portée aujourd’hui par Mahmoud Abbas, la rue, et tous ceux qui refusent de plier.

Héritage et symbole

Pour certains, il n’a pas assez avancé ; pour d’autres, il a sauvé la fierté palestinienne. Une chose est sûre : personne n’a porté le keffieh aussi haut, ni parlé aussi fort du droit pour chaque peuple de décider pour lui-même.