Les avantages sociaux gagnés par la gauche : la vraie histoire

Quand tu parles des “avantages sociaux”, tu penses direct aux congés payés, à la Sécu, au SMIC, à la retraite… Mais tu t’es déjà demandé d’où ça vient tout ça ? Spoiler : c’est pas tombé du ciel, c’est surtout grâce aux luttes de la gauche et des syndicats, depuis la révolution industrielle jusqu’à aujourd’hui. Viens, on fait le tour des gros acquis sociaux arrachés par la gauche, en mode simple et efficace.

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Au début, c’était la galère pour les ouvriers

À l’époque de la révolution industrielle, c’était pas la joie pour les travailleurs. Les patrons faisaient bosser les gens comme des machines, même les gosses, pour des salaires de misère et zéro protection. Les premiers à gueuler, c’était les ouvriers et les syndicats, soutenus par la gauche qui commençait à peser dans le game.

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Les premières grosses victoires

Petit à petit, les luttes paient. Déjà, dans les années 1840, y’a eu la première loi pour limiter le taf des enfants dans les usines. Ensuite, fin 19e, début 20e, la gauche et les syndicats arrachent des trucs de ouf :

• 1884 : autorisation des syndicats (enfin, on peut s’organiser sans finir au trou)
• 1919 : journée de 8h et semaine de 48h (fini les semaines de 70h à l’usine)
• 1930-32 : assurances sociales et allocs familiales (début de la protection sociale)
• 1936 : Front populaire : là, c’est la folie ! Grâce aux grèves et à la gauche au pouvoir, t’as les congés payés (2 semaines à l’époque), la semaine de 40h, les conventions collectives, la reconnaissance des syndicats, et une grosse augmentation des salaires.

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Après la guerre : la Sécu et la retraite pour tous

En 1945, après la Seconde Guerre mondiale, la gauche et les résistants mettent en place la Sécurité sociale : soins pour tous, remboursements, allocations… C’est la base aujourd’hui, mais à l’époque c’était une révolution.
T’as aussi la création des comités d’entreprise, le statut de la fonction publique, le droit de grève dans la Constitution, la nationalisation de grosses boîtes… Bref, le peuple commence à avoir son mot à dire.

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Les années 50 à 80 : toujours plus d’avancées

Ça s’arrête pas là ! À chaque fois que la gauche est au pouvoir ou que les syndicats font du bruit, y’a des nouveaux acquis :

• 1950 : création du SMIG (ancêtre du SMIC, salaire minimum garanti)
• 1956 : troisième semaine de congés payés
• 1968 : accords de Grenelle après Mai 68 : hausse des salaires, plus de droits syndicaux, SMIG augmenté de 35 %
• 1981-83 : arrivée de la gauche avec Mitterrand : abolition de la peine de mort, cinquième semaine de congés payés, retraite à 60 ans, SMIC revalorisé, création des ZEP, nationalisation de banques et d’industries, droits des travailleurs renforcés, dépénalisation de l’homosexualité, et plus encore.

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Les années 90-2000 : on continue le combat

Même après, la gauche continue à pousser pour plus de droits :

• 35 heures : loi Aubry en 1998, la semaine de taf passe à 35h
• CMU : couverture maladie universelle, pour que tout le monde ait accès aux soins
• PACS : le partenariat civil pour les couples, une avancée pour l’égalité
• APA : aide pour les personnes âgées
• Parité : lois pour plus de femmes en politique

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Pourquoi c’est important ?

Tous ces acquis, c’est pas juste des “cadeaux”. C’est le résultat de luttes, de grèves, de manifs, de débats politiques. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, t’as des droits au taf, des congés, une retraite, une Sécu, des aides si tu galères…
Et à chaque fois que la gauche a été forte, y’a eu des avancées pour tout le monde, surtout pour les plus précaires.

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Faut pas croire que c’est acquis pour toujours

Attention, ces droits, ils sont pas gravés dans le marbre. Y’a toujours des débats, des réformes, et parfois, certains veulent gratter sur les acquis sociaux. C’est pour ça que les luttes continuent, et que beaucoup de gens restent mobilisés pour défendre tout ça.

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En résumé : les avantages sociaux gagnés par la gauche, c’est quoi ?

• Congés payés (2, puis 5 semaines)
• Réduction du temps de travail (de 70h à 35h/semaine)
• SMIC et salaire minimum garanti
• Sécurité sociale et soins pour tous
• Retraite pour tous
• Droits syndicaux et protection des salariés
• Allocations familiales, chômage, aides sociales
• Égalité et lutte contre les discriminations
• Droits pour les femmes, les immigrés, les minorités

Bref, si aujourd’hui t’as des droits au taf et dans la vie, c’est surtout grâce à la gauche et aux luttes sociales depuis la révolution industrielle. Faut pas oublier d’où on vient, et pourquoi c’est important de défendre ces acquis !