Ah les gars, on vous parle souvent de conflits géopolitiques sur çadiquoi, mais là on va aborder un sujet qui touche directement la vie des gens : les crises sanitaires catastrophiques que vivent Gaza et la Syrie. C’est pas juste des chiffres dans les journaux, c’est des familles entières qui n’ont plus accès aux soins de base. Alors posons-nous les vraies questions : comment en est-on arrivé là et surtout, que peut faire le monde pour agir ?
Gaza : Un système de santé sous les bombes
Commençons par Gaza, où la situation sanitaire a carrément viré au cauchemar depuis octobre 2023. Les chiffres font froid dans le dos : sur les 36 hôpitaux que comptait la bande de Gaza, seuls 21 fonctionnent encore partiellement. Et quand on dit partiellement, c’est vraiment le mot : beaucoup n’arrivent plus à assurer que des soins d’urgence de base.

Le système de santé gazaoui était déjà fragile avant, mais là c’est l’effondrement total. Médecins Sans Frontières nous dit clairement que “aucun hôpital n’est actuellement pleinement opérationnel dans la bande de Gaza”. Les équipes médicales bossent dans des conditions impossibles : pénuries de médicaments, coupures d’électricité, sans compter que beaucoup de leurs collègues ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions.
Une famine programmée qui aggrave tout
Mais c’est pas tout. L’OMS nous apprend qu’en 2025, 99 personnes sont déjà mortes de malnutrition, dont 29 enfants de moins de 5 ans. Et ces chiffres sont “probablement sous-estimés” selon l’organisation. Quand t’as des gosses qui meurent de faim en 2025, tu te dis qu’il y a un truc qui cloche grave dans notre monde.
Le blocus imposé depuis mars 2025 a créé une situation où 96% de la population gazaouie souffre d’insécurité alimentaire aiguë. Une personne sur cinq est en situation de famine. C’est pas de la politique, c’est de la survie.
Syrie : 14 ans de guerre ont démoli le système de santé
Du côté de la Syrie, c’est une autre tragédie qui se joue depuis plus de 13 ans. Après la chute du régime d’Assad en décembre 2024, les nouvelles autorités ont fait un constat glaçant : seules 16,4% des structures de soin du pays sont actuellement fonctionnelles.

Les sanctions économiques qui visaient Assad continuent de plomber la reconstruction du système de santé. Et c’est là que ça devient compliqué : comment on aide un pays à se reconstruire quand les sanctions empêchent les médicaments et équipements médicaux d’arriver ?
Une fuite des cerveaux dramatique
Le Dr Ahmed Rahmo de MSF nous explique que “une partie du personnel médical avait quitté le pays dès le début de la guerre civile et n’est toujours pas revenu”. Résultat ? Il manque cruellement d’anesthésistes, de chirurgiens, et de personnel qualifié partout dans le pays.
Plus grave encore : selon les données officielles, le ministère de la Santé syrien compte 82 000 employés sur le papier, mais en réalité il y a beaucoup moins de personnel médical sur le terrain. Le régime d’Assad employait fictivement des proches du pouvoir pendant que les vrais soignants manquaient à l’appel.
Des crises humanitaires aux dimensions comparables
Quand on regarde les chiffres, on réalise l’ampleur du désastre. À Gaza, le taux de mortalité quotidien atteint 250 personnes par jour, ce qui dépasse largement tous les conflits majeurs récents, y compris la Syrie (96,5 décès par jour).
Mais attention, comparer c’est pas minimiser. Chaque crise a ses spécificités :
- Gaza : Une destruction concentrée sur un petit territoire avec 2,3 millions d’habitants coincés
- Syrie : Une dévastation étalée sur 14 ans avec des millions de déplacés et un exode massif
L’impact sur les enfants : le plus révoltant
Ce qui nous révolte le plus, c’est ce qui arrive aux gamins. À Gaza, près de 12 000 enfants de moins de 5 ans ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë en juillet 2025, soit le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré.
En Syrie, c’est différent mais tout aussi dramatique : des générations entières d’enfants ont grandi dans la guerre, sans accès normal à l’éducation et aux soins.
Les solutions existent mais la volonté politique manque
C’est ça qui nous énerve le plus : les solutions existent ! Pour Gaza, il faudrait :
- Lever immédiatement le blocus humanitaire
- Permettre l’entrée massive d’aide médicale et alimentaire
- Protéger les structures de santé et le personnel médical
Pour la Syrie, les priorités sont différentes :
- Lever les sanctions sectorielles pour permettre la reconstruction
- Financer massivement la réhabilitation des hôpitaux
- Former et faire revenir le personnel médical qualifié
Le rôle crucial des ONG
Heureusement, des organisations comme MSF, Médecins du Monde ou l’UNRWA continuent de bosser sur le terrain dans des conditions dingues. En Syrie, les ONG médicales constituent la ligne de vie essentielle au maintien d’un accès aux soins pour des centaines de milliers de Syriens.
Mais elles font face à une crise de financement sans précédent. Aux États-Unis, l’USAID a suspendu ses financements, représentant près de 25% des projets humanitaires en Syrie. Résultat : 45% des structures de soins du nord-ouest syrien risquent de fermer d’ici la fin du mois.
Notre responsabilité collective
Alors qu’est-ce qu’on fait nous, citoyens lambda ? D’abord, on s’informe correctement. On évite les fake news et on cherche les sources fiables. Ensuite, on fait pression sur nos gouvernements pour qu’ils agissent concrètement.
Parce que franchement, en 2025, voir des gens mourir faute de soins ou de nourriture, c’est inacceptable. Que ce soit à Gaza, en Syrie ou ailleurs, la santé c’est un droit humain fondamental, pas un privilège.
Ces crises nous montrent à quel point les systèmes de santé sont fragiles en temps de guerre. Mais elles nous rappellent aussi que derrière chaque statistique, il y a des familles qui se battent pour survivre. Et ça, on peut pas l’oublier.
Sur çadiquoi, on continuera de vous tenir au courant de ces crises sanitaires parce qu’informer c’est déjà agir. Et vous, vous faites quoi pour rester informés sur ces sujets qui comptent vraiment ?