Dossier : Les 5 affaires de bavures policières qui ont marqué la France

Salut la team ! Aujourd’hui on va parler d’un sujet lourd mais important : ces histoires qui font que les gens n’arrivent plus à faire confiance aux flics. On va décortiquer ensemble les 5 principales affaires de bavures policières mortelles des dernières années. C’est dur, mais c’est nécessaire pour comprendre pourquoi la France est parfois sous tension.

Ces affaires révèlent une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : derrière chaque statistique se cache un drame humain, une famille brisée, des questions sans réponses. Plongeons dans ces histoires qui ont secoué l’opinion publique française.

Nahel Merzouk : L’affaire qui a embrasé la France (27 juin 2023)

L’histoire qui nous a tous marqués l’été dernier. Nahel, 17 ans, se fait contrôler à Nanterre au volant d’une Mercedes. Le gamin refuse d’obtempérer, et là, c’est le drame. Le policier lui tire une balle à bout portant. Une vidéo filmée par un témoin montre clairement que le flic lui dit “Tu vas te prendre une balle dans la tête” avant de tirer.

La version officielle ? Les flics prétendent qu’ils étaient en danger de mort. Mais la vidéo dit tout l’inverse. Nahel n’était pas armé et sa voiture redémarrait seulement quand le coup de feu est parti. Le policier sera jugé pour meurtre en 2026 – du jamais vu !

Les conséquences ? Des émeutes dans toute la France pendant plus d’une semaine. 6 000 véhicules brûlés, 1 000 bâtiments dégradés, 3 462 interpellations. Un brasier qui rappelait 2005…

Mohamed Bendriss : Quand le RAID tire dans le dos (2 juillet 2023)

Cinq jours après Nahel, nouvelle tragédie. Mohamed, 27 ans, livreur à Marseille, circule tranquillement à scooter quand il croise une colonne du RAID en pleine émeute. Les flics d’élite lui tirent dessus au LBD en pleine poitrine. Le gars s’effondre et meurt d’un arrêt cardiaque.

Le truc le plus scandaleux ? Le RAID a d’abord nié être impliqué pendant des semaines(see the generated image above). Il a fallu des vidéos et une enquête pour prouver leur responsabilité. Trois policiers du RAID sont aujourd’hui mis en examen, mais devinez quoi ? Ils ont reçu une médaille de la sécurité intérieure en 2024 ! Ça, c’est de l’ironie…

Cédric Chouviat : “J’étouffe” répété 9 fois (3 janvier 2020)

Cédric, 42 ans, livreur et père de 5 enfants, se fait contrôler à Paris. Les flics le plaquent au sol avec son casque sur la tête. En 13 secondes, il dit “j’étouffe” 9 fois. Mais les policiers continuent. Résultat : il meurt d’asphyxie.

Cette affaire a fait écho à George Floyd aux États-Unis, même méthode, même phrase. Trois policiers viennent d’être renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire. Sa veuve parle de “violences volontaires et délibérées“, pas d’un accident.

Adama Traoré : Le combat de sa sœur Assa (19 juillet 2016)

Adama, 24 ans, meurt dans la caserne de Persan après son interpellation. Course-poursuite par 37°C, plaquage ventral par trois gendarmes. Cause officielle : “coup de chaleur“. Mais sa famille dénonce un plaquage ventral mortel.

Sa sœur Assa Traoré devient le symbole de la lutte contre les violences policières. Huit ans de combat judiciaire pour rien : non-lieu confirmé en appel en 2024. Mais récemment, le parquet a admis un “lien de causalité” entre l’interpellation et la mort. Trop peu, trop tard ?

Zyed et Bouna : Le déclencheur des émeutes de 2005

Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, rentrent d’un match de foot à Clichy-sous-Bois. Ils voient les flics, prennent peur (pas de papiers sur eux), et se cachent dans un transformateur EDF. Ils meurent électrocutés. Un policier avait dit à la radio : “S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau“.

Résultat : 3 semaines d’émeutes dans toute la France, état d’urgence décrété. Les deux policiers ? Relaxés en 2015 pour “non-assistance à personne en danger“. Dix ans de procédure pour rien.

Le constat qui dérange

Ces affaires révèlent des constantes troublantes :

• Impunité quasi-systématique : relaxes, non-lieux, contrôles judiciaires
• Versions policières contredites par les vidéos
• Victimes souvent jeunes et racisées(see the generated image above)
• Explosion du nombre de morts depuis la loi de 2017 sur les refus d’obtempérer

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 55 morts en 2024, record absolu. Quatre fois plus qu’il y a 20 ans. Et pendant ce temps, les familles se battent des années pour obtenir justice…

Cette réalité, elle explique pourquoi à chaque nouveau drame, les quartiers s’embrasent. Comment faire confiance quand la justice semble à deux vitesses ? Comment croire en l’État de droit quand ceux qui sont censés l’incarner échappent si souvent aux conséquences de leurs actes ?

Ces histoires, elles nous rappellent que derrière chaque stat, il y a une famille brisée, des gosses qui ont grandi sans leur père, des mères qui se battent pour que justice soit rendue. Et ça, c’est ça qui compte vraiment.