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Bayrou en Difficulté : Critiqué Jusque Dans Son Propre Camp Sur les Jours Fériés

François Bayrou isolé face aux critiques de son propre camp
François Bayrou isolé face aux critiques de son propre camp

François Bayrou avait sûrement imaginé d’autres réactions quand il a proposé de supprimer deux jours fériés pour renflouer les caisses de l’État. Mais voilà que ses propres alliés lui tirent dessus à boulets rouges ! En plein été, alors que le Premier ministre tente de faire avancer son plan budgétaire, c’est la fronde dans ses rangs. Et c’est pas joli-joli…

Le Plan Bayrou Qui Divise Jusqu’à Chez Lui

Les jours fériés dans le collimateur du Premier ministre
Les jours fériés dans le collimateur du Premier ministre

Rappelons les faits : pour économiser 4,2 milliards d’euros dès 2026, François Bayrou propose de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai du calendrier des jours fériés. L’idée ? Faire travailler les Français deux jours de plus par an, sans les payer davantage, et récupérer une contribution des entreprises.

Sur le papier, ça peut paraître logique face à l’urgence budgétaire. Mais dans la réalité politique, c’est une autre histoire !

Richard Ramos : “Farouchement Opposé”

Le député MoDem du Loiret Richard Ramos n’y va pas par quatre chemins. Sur RMC, il déclare être “farouchement opposé à ces deux jours qu’on pique aux travailleurs”. Autant dire que quand c’est ton propre parti qui te taille un costard, ça fait mal !

Ramos propose carrément des alternatives : “Il y a trop de fainéants qui ne vont pas travailler et qui touchent de l’argent. C’est à ceux-là qu’il faut aller piquer le pognon, et pas à ceux qui se lèvent le matin pour aller travailler”. Dur, mais cash !

L’élu est d’autant plus remonté que le 8 mai, c’est LA fête à Orléans avec Jeanne d’Arc dans les rues. Toucher à ça, c’est toucher à l’identité locale.

Violette Spillebout : “Contraire à Mes Valeurs”

La majorité divisée sur la proposition de Bayrou
La majorité divisée sur la proposition de Bayrou

De son côté, la députée macroniste Violette Spillebout ne mâche pas ses mots non plus. Sur Europe 1, elle qualifie cette mesure de “contraire à (ses) valeurs” et d'”un très mauvais signe du gouvernement”.

Pour elle, c’est “une marque de défiance envers ceux qui paient le plus aujourd’hui”. Elle propose plutôt de “remettre plus de personnes à l’emploi” que de faire travailler davantage ceux qui bossent déjà.

Spillebout va même plus loin en suggérant de demander “un effort supplémentaire aussi à ceux qui ne travaillent pas, aux retraités”. Une façon de dire qu’il y a d’autres pistes à explorer.

Édouard Philippe : Sceptique et Prudent

Le patron d’Horizons Édouard Philippe, pourtant allié du gouvernement, reste très évasif. Il “ne sait pas s’il faut supprimer deux jours fériés” et propose plutôt de “travailler 14 heures de plus sur l’année” en laissant les entreprises s’organiser.

Une façon diplomatique de dire qu’il n’est pas vraiment chaud pour cette mesure !

Gabriel Attal : Pas d’Enthousiasme

Le patron de Renaissance Gabriel Attal, lui non plus, n’assure pas le service après-vente. Certes, il salue “la volonté du Premier ministre” de faire des économies, mais il insiste surtout sur la réforme de l’assurance chômage.

Son message ? “Avant de demander davantage d’efforts aux Français qui travaillent, il faut qu’il y ait davantage de Français qui travaillent”. Subtil !

L’Exception Alsace-Moselle Qui Fait Polémique

Comme si ça ne suffisait pas, Bayrou annonce que l’Alsace et la Moselle pourraient garder leurs spécificités, c’est-à-dire leurs deux jours fériés supplémentaires (Vendredi saint et 26 décembre).

Ça fait grincer des dents ! Sur les réseaux, ça parle de “clientélisme” et de “séparatisme”. Un internaute lance : “C’est tout le monde ou personne !”

Un Premier Ministre Isolé ?

Face à cette fronde, François Bayrou tente de tenir bon. Dans une vidéo YouTube, il maintient sa position en expliquant que “il faut bien que ce travail supplémentaire soit réalisé”.

Mais politiquement, c’est compliqué. Quand tes propres alliés te lâchent, ça sent pas bon pour la suite. D’autant que les syndicats, même la CFDT pourtant modérée, menacent de boycotter les négociations.

Le Calendrier Se Resserre

Bayrou a donné jusqu’au 1er septembre aux partenaires sociaux pour dire s’ils acceptent de négocier, avec un objectif de bouclage au 30 septembre. Autant dire que l’été va être chaud !

Le Premier ministre espère que “la discussion est encore ouverte”, comme le dit Richard Ramos. Mais avec de telles oppositions dans son propre camp, il va falloir qu’il trouve des arguments très convaincants.

Conclusion

Cette polémique sur les jours fériés révèle les fissures au sein de la coalition gouvernementale. Entre les impératifs budgétaires et la réalité politique, François Bayrou navigue à vue. Reste à voir s’il saura convaincre ses propres troupes avant de s’attaquer aux oppositions…

Affaire à suivre sur çadiquoi, parce que cette histoire risque de faire encore des vagues !

Lien vers un article connexe : Les réformes budgétaires qui divisent

GZSD

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